Faut-il craindre une nouvelle pénurie des carburants ?

Certaines raffineries ont décidé de rentrer en grève contre la réforme des retraites. Le gouvernement a décidé d'anticiper en lançant des réquisitions.

Martin Pereira (avec AFP)

Au niveau national, environ 12 % des stations-service de France sont à court d'essence ou de gazole et 6 % à sec.
Au niveau national, environ 12 % des stations-service de France sont à court d'essence ou de gazole et 6 % à sec. © CHRISTOPHE SIMON / AFP

Temps de lecture : 1 min

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Se dirige-t-on vers une pénurie d'essence ? Le gouvernement veut à tout prix éviter la même situation qu'à l'automne dernier. Pourtant, dans les raffineries, les grèves et blocages se mettent en place pour protester contre la réforme des retraites.

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Des incidents ont éclaté mardi devant le dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer, près de Marseille, où les autorités ont procédé aux premières réquisitions de personnel en grève contre la réforme. Avec des blessés du côté des forces de l'ordre. Ce dépôt approvisionne la région Paca et l'est de l'Occitanie en carburants, ainsi que la région lyonnaise. « La réquisition est valable pendant 48 heures, à compter du 21 mars. Elle concerne trois salariés par relève (5 heures-12 heures ; 12 heures-20 heures ; 20 heures-5 heures) », a précisé le ministère de la Transition énergétique. 

« Cette situation de blocage pénalise nos concitoyens, gêne le fonctionnement de notre pays et menace notre économie », a assuré Agnès Pannier-Runacher. La ministre de la Transition énergétique a expliqué « n'avoir d'autre choix que de réquisitionner ». « Ce sont des réquisitions ciblées, qui concernent un nombre restreint de salariés, qui sont très encadrées juridiquement », a-t-elle tenté de rassurer.

Près de 54 % des stations-service des Bouches-du-Rhône manquaient d'un type de carburant, et 41 % sont à sec mardi, selon des données publiques analysées par l'Agence France-Presse. Les pénuries touchent particulièrement le Gard et le Vaucluse, où les préfectures ont décidé de limiter les ventes de carburants jusqu'à jeudi inclus.

Au niveau national, environ 12 % des stations-service de France sont à court d'essence ou de gazole et 6 % à sec. Dans les trois raffineries de TotalEnergies, sur les 298 opérateurs postés mardi matin, 36 % sont en grève, selon la direction. « Il n'y a pas de risque de pénurie de carburant au niveau national car les stocks, dans les dépôts de maillages, sont à leur maximum », affirme le président de l'Ufip, Olivier Gantois.

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Commentaires (23)

  • evariste99

    Si la liberté de circuler est durablement entravée, il va falloir envisager une manifestation type 30 mai 1968...

  • Cabou_

    Il n y a pas que les élus qui sont gavés vous semblez en faire partie à la lecture de nombreux de vos commentaires

  • lana-theme

    Je suis désolé que vous n’ayez que trois mois de stock !
    en effet moi aussi j’espère que la lutte des classes va durer très longtemps, très longtemps ! Une longue marche pour vous ! A pied comme Mao ! Au delà des trois mois. Une bonne révolution culturelle ! Notre rééducation !
    mois g un stock de 12 mois ! Pétrole agricole !