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Où s'arrêtera la folie des grandeurs de Sam Altman ? À peine OpenAI, la société qu'il dirige, a-t-elle mis au point un outil capable de reproduire une voix humaine à partir de quelques secondes d'enregistrement qu'on apprend qu'elle développerait, avec Microsoft, un projet de superordinateur extrêmement puissant mais encore confidentiel. Ce projet, nommé Stargate – le titre d'un film de science-fiction de 1994 signé Roland Emmerich –, doit permettre de nourrir la puissance de calcul que nécessite l'IA à venir. Cette dernière est en effet en pleine ébullition depuis que ChatGPT, mis au point par OpenAI, a été lancé le 30 novembre 2022.
Microsoft et OpenAI seraient prêts à investir 100 milliards de dollars. D'après The Information, qui en a révélé l'existence, Stargate devrait être lancé en 2028 aux États-Unis, et il faudrait jusqu'à 5 gigawatts de puissance électrique pour l'alimenter à pleine capacité. « Ce n'est pas anodin, puisqu'il s'agit d'un douzième de la puissance électrique nucléaire installée en France », précise Gilles Babinet, coprésident du Conseil national du numérique et auteur de Green IA. L'intelligence artificielle au service du climat (Odile Jacob). À terme, Stargate pourrait s'appuyer sur le nucléaire, dont les futurs développements permettraient de conjuguer l'extraordinaire appétit en puissance de calcul du superordinateur et la contrainte environnementale, souvent oubliée dans cette course en avant.
Le pari de la fusion
En début d'année, Microsoft s'est offert les services de la docteure en biochimie Erin Henderson, et Sam Altman a investi dans Oklo, une entreprise qui met au point des réacteurs nucléaires de petite taille. Grâce à son investissement dans Helion Energy, Altman mise en effet également sur la fusion nucléaire, même si ce dernier investissement mettra sans doute plusieurs décennies à produire ses premiers fruits. Si l'Europe compte quelques pépites à encourager dans le secteur de l'IA – des français Mistral AI et Dust à l'allemand Aleph Alpha –, c'est à une véritable course de vitesse que se livrent les géants Google, Meta ou encore Amazon. Satya Nadella, le numéro un de Microsoft, qui a eu du nez en investissant 13 milliards de dollars dans OpenAI – ce qui lui permet d'intégrer les nouveautés de la start-up californienne à son service Copilot –, affirme une nouvelle fois ici son ambition. L'entreprise de Seattle vient ainsi de recruter Mustafa Suleyman, le cofondateur de DeepMind, qui expliquait il y a six mois au Point qu'il fallait considérer l'IA comme un tremblement de terre…
Ce n'est pas la première fois que l'informatique s'intéresse aux développements du nucléaire. « Bill Gates a par exemple créé TerraPower, spécialisée dans la création de réacteurs nucléaires. C'est normal, l'intelligence artificielle consomme beaucoup et les entrepreneurs veulent fonctionner en électricité décarbonée. Par ailleurs, l'IA sera sans doute à même de suggérer à l'avenir d'autres méthodes de production, moins consommatrices d'énergie », estime Stéphane Sarrade, directeur des programmes énergies au CEA et auteur d'Homo energeticus. Pour une transition bas carbone (Humen Science) §
Relance de l’industrie, plus d’emplois, moins d’assistes...
on peut ne pas l’apprecier mais il a fait deja pas mal et malgre les crises gj, covid, etc.
Ça tombe bien. On a un stratège en France, qui s'appelle E. Macron, qui avait décidé de tout arrêter et qui a effectivement détruit la filière (et tente maintenant de la reconstruire)
Qu'en pensent tous les écolos fonctionnaires disséminés dans les ministères, les administrations, les agences qui ont œuvré dans l'ombre pour faire aboutir leurs dogmes de décroissance, de démantèlement du nucléaire civil en allant jusqu'à faire prédire dans leurs rapports et recommandations une baisse de la consommation électrique.