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Carburants : tous les feux sont au vert pour une baisse imminente des prix !

Avec un prix du baril de pétrole revenu au plus bas depuis 2021, les prix des carburants devraient baisser de quelques centimes ces prochaines semaines.

Alors que les prix de l'électricité ont baissé au 1er février en France, entraînant notamment des réductions de factures pour les automobilistes roulant en électrique, du côté du pétrole, la tendance est aussi à la baisse. Contre toute attente même, pourrait-on dire, puisqu'en général, en période de tension, comme c'est le cas actuellement au niveau géopolitique, le prix du baril a tendance à augmenter. Et pourtant, ce n'est pas le cas. Au contraire, même, puisqu'il est au plus bas depuis fin 2021. Ainsi, le baril de Brent de la mer du Nord, pour une livraison en mai, a atteint ces derniers jours 68 dollars, même s'il repassait ce vendredi 70 dollars. De quoi espérer des prix du carburant en baisse !

Les stocks augmentent, la demande baisse

D'autres facteurs entrent en ligne de compte quant à la baisse du prix du pétrole ces derniers jours. À commencer par l'Opep+ (Oganisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés), qui a approuvé il y a quelques jours un plan pour augmenter la production de 120 000 barils quotidiens supplémentaires, et ce pendant 18 mois. Et même plus encore, puisqu'une dérogation pour les Émirats arabes unis viendra ajouter 138 000 barils par jour dès avril. Ce qui fait mécaniquement baisser les prix, car les stocks de brut augmentent, alors même que la demande est faible. Et même si le cartel est optimiste, le marché pour le moment ne suit pas. Et comme si ça ne suffisait pas, le contexte de guerre commerciale déclenchée par le président américain Donald Trump en imposant des droits de douane à tout va ne joue pas non plus en faveur d'une reprise de la consommation de pétrole. Au contraire !

Guerre commerciale, et un euro plus fort

En effet, les droits de douane supplémentaires qui s'imposent à différents pays, dont la Chine, ont plutôt tendance à faire partir les prix à la hausse, et donc à ralentir les dépenses de consommation. Aussi bien pour les particuliers que les entreprises. Si, en plus, des mesures de rétorsion sont également mises en place en face, la croissance aura d'autant plus tendance à reculer. Et donc la demande en pétrole va baisser, alors que les stocks sont pleins. Des stocks que Donald Trump aimerait voir grossir en martelant qu'il veut forer ! Mais dans tout ça, la bonne nouvelle, c'est que l'euro repart à la hausse à 1,08 dollars. Le rapport nous est donc favorable, car le pétrole se vend en dollars. Et donc plus l'euro est fort, plus le pétrole est bon marché pour nous !

À quand des baisses à la pompe ?

Hausse de la production, baisse de la demande, baisse du prix du baril et hausse de l'euro, voilà autant d'arguments qui permettent de croire à une baisse, dans les semaines à venir, du prix des carburants à la pompe. On estime, en effet, qu'un dollar de moins, c'est environ un centime de moins sur le prix affiché dans les stations. Et depuis janvier, le baril a perdu 15 dollars. Même depuis mi-février, il a baissé de 6 dollars. Donc, autant de centimes au litre en moins, essence comme diesel. Quand verra-t-on cette baisse ? On estime qu'il y a environ 15 jours de délai de transmission entre la baisse du baril et la baisse des prix. Avec un diesel affiché ce vendredi à 1,695 €/l (-11,3 ct/l depuis un an), et un SP98 (E5) à 1,85 €/l (-9,3 ct/l depuis un an), on peut s'attendre à voir une baisse dans les semaines à venir. Attention toutefois, car à la vitesse à laquelle vont les déclarations des chefs d'État en ce moment, les choses pourraient aussi rapidement changer…

Nouvelle ou ancienne, thermique ou électrique, l’automobile me fait vibrer depuis toujours. Au volant comme derrière mon écran, j’en parle avec autant de passion que possible !

Publié le 08/03/2025 à 10:05
Véhicules d'occasion